
13 octobre 2023
Célia Bonache a intégré CDP49, il y a moins d’un an, pour commencer son activité autour des animaux. Avec KuTunZa elle propose de la garde d’animaux domestiques à domicile ainsi que des soins énergétiques pour les animaux (reiki, magnétisme/radiesthésie, communication animale, thérapie quantique).
Quel est ton parcours ?
Après un bac littéraire, j’ai fait des études dans le développement touristique avec l’idée de travailler dans le tourisme équestre. Passionnée depuis l’enfance par les animaux et cavalière de randonnée, je voulais devenir accompagnatrice, à défaut d’être vétérinaire… Je suis titulaire d’un BTS tourisme, d’une carte de guide conférencière et d’une licence pro en écotourisme. Mais mon premier emploi fut assistante documentaliste en lycée, dû à mon bac. Après un remplacement de congé maternité chez un autocariste, j’ai intégré l’équipe de médiation du parc naturel régional à Montsoreau, sur un poste mixte écotourisme-culture puisque j’ai créé et animé le centre de documentation pendant 10 ans. Ensuite j’ai accompagné mon ex-conjoint dans la création et le développement de son entreprise d’informatique où j’étais responsable administrative et commerciale pendant 6 ans.

D’où te vient l’envie de créer ton activité ?
Après avoir frôlé le burn-out à 2 reprises, notamment dû au manque de reconnaissance dans mon travail, j’ai envie de mettre mon énergie au service de ma passion pour les animaux. J’ai besoin d’indépendance, d’apporter du bien-être aux animaux et de trouver un équilibre entre mon travail et ma vie privée. Vivre de ma passion est un bon moyen de concilier les deux.
Pourquoi dans une CAE comme CDP49 ?
J’ai eu une petite expérience en microentreprise pendant 4 ans en parallèle du travail avec mon ex-conjoint et je ne souhaitais pas retrouver les contraintes administratives. De plus, le fait d’être accompagnée par des professionnels de la gestion d’entreprise est une aide précieuse, surtout dans un domaine où j’aurais été en profession libérale (et non plus relevant de la CMA comme lorsque j’étais en micro). Pour finir, le fait de pouvoir avoir par la suite un contrat de salarié avec tout le cadre social que cela implique est un réel avantage pour la carrière, la retraite ou en cas d’arrêt maladie. J’ai découvert CDP49, lors d’une journée EcoTrophée au PNR où Pascal Viau était venu présenter les CAE.

Parle-nous de ton activité.
Je vais au domicile des particuliers pour nourrir le chat, le lapin, promener le chien, nettoyer les zones de vie, faire les boxes, jouer avec l’animal si besoin, etc, pendant leur absence, que ce soit en journée quand ils sont au travail, pendant des congés ou une hospitalisation, une convalescence… Je peux aussi intervenir chez des éleveurs, auprès de pensions ou autre, soit pour venir en renfort du salarié en poste sur un volume d’heure insuffisant pour embaucher une nouvelle personne, soit pendant un congé maladie, etc. Par contre, je ne vise pas de grosses structures qui relèvent du milieu agricole, car ce ne sont pas les mêmes métiers.

Pour la partie énergétique, j’ai pu bénéficier des bienfaits de ces pratiques pour mon développement personnel et j’ai eu envie de me former, d’abord sur les humains puis d’expérimenter sur les animaux. J’ai pu constater les problèmes qu’on peut résoudre là où on bloque sur l’éducation et le comportemental. J’ai donc envie de le proposer à des propriétaires qui rencontrent les mêmes problèmes. J’ai beaucoup de thérapeutes dans mon entourage et très peu pratiquent sur les animaux même s’ils en ont souvent la demande. Je peux aussi accompagner le suivi d’une maladie ou d’une blessure en soulageant la douleur et les effets secondaires d’un traitement.
Qu’attends-tu de la coopérative ? Comment y envisages-tu ton rôle ?
Le fait de travailler pour soi mais pas seule, de pouvoir partager nos expériences, travailler en commissions ou en groupes. Je soulignerai l’importance de la mutualisation des outils de gestion et l’accompagnement technique. Il est important pour moi d’avoir un cadre. J’espère pouvoir développer mon activité suffisamment pour envisager à terme d’intégrer la SCOP car ce sont des valeurs que je partage depuis de nombreuses années.