L’après-coopérative
Une fois le projet testé, plusieurs scénarios sont possibles pour l’entrepreneur.
L’entreprenariat salarié associé.
L’entrepreneur atteint son autonomie financière, mais il ne souhaite pas quitter la coopérative. Il peut alors devenir « associé » de la coopérative. Cet accès au sociétariat se matérialise par une candidature auprès des autres associés, ainsi que d’un apport au capital de l’entreprise. Le sociétariat est l’aboutissement d’une démarche progressive d’appartenance à l’entreprise qui traduit, au delà de la gestion de sa propre activité, le souhait de participer au fonctionnement de la Coopérative d’Activités et d’Emploi et à son développement, à un niveau stratégique.
La création de son entreprise
L’entrepreneur atteint son autonomie financière, il sort de la coopérative et crée son entreprise (individuelle, auto-entrepreneur, SARL, SCOP…). La coopérative accompagne l’entrepreneur dans le choix du statut approprié.
L’activité secondaire.
L’économie de l’activité n’est pas suffisante pour générer un plein temps. La personne poursuit son projet en activité secondaire. Elle peut par exemple faire le choix d’une recherche d’emploi à temps partiel et d’un statut d’auto-entrepreneur.
Le retour à l’emploi salarié.
L’entrepreneur salarié se fait embaucher pendant sa période de test souvent grâce au réseau qu’il s’est constitué (client, fournisseur, etc.).
L’abandon.
Le couple porteur de projet et marché ne fonctionne pas : l’entrepreneur quitte la coopérative et revient à son statut antérieur. Il ne s’agit que d’un échec partiel : la personne a acquis une expérience, a une idée précise de la création d’entreprise, n’a pas créé puis défait l’entreprise avec les dégâts causés à elle-même, à son environnement, notamment familial, et à la société.